La question centrale du projet est sans doute :
Comment habite-t-on une cour ? Quelles qualités, quels modes de vie particuliers offre une cour, quelle place peut être faite à la vie collective ? Quels caractères devront développer les logements ? Quels modes de distributions seront les mieux adaptés, collectifs , individualisés ? etc ... Telles sont les questions principales auxquelles le projet devait répondre.

L’environnement rude de la parcelle (rez-de- chaussée de parking, murs hauts de courettes) et l'impossibilité de créer un parking souterrain pour nos logements , nous invitent

 à venir nous adosser à ces limites, plutôt qu’à libérer des espaces extérieurs enclavés et peu ensoleillés. Dans ces rez-de-chaussées , des parkings sont plus faciles à installer que des logements mono-orientés vers la cour.

Les jardins «suspendus» au dessus de ces parkings bénéficient alors d’un plus grand ensoleillement.

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- les «nefs» des ateliers conservées:

Morphologiquement, les ateliers des bords de l’Erdre sont caractérisés par leur linéarité , leur profondeur ouvrant des perspectives en coeur d’îlot. Amputée de cette profondeur, la conservation de ce patrimoine nantais perd de son sens. La trame porteuse de 4m, permet l’installation de logements.

Nous proposons donc de nous appuyer sur cette trame pour organiser des logements en profondeur sur cette largeur de 4m et nous utilisons la toiture conservée pour ombrager et protéger les terrasses généreuses de ces logements atypiques.

Une partie de la couverture recevra des plaques translucides de polycarbonate, afin de garantir la luminosité de cet espace couvert généreux.

- Le prolongement du logement :

Plus encore que sur rues, en centre ville, les cours permettent le déploiement de la vie domestique. C’est même ce qui les caractérise. La réelle plus-value au logement, la «compensation» à la fenêtre sur cour que nous proposons, c’est la générosité des surfaces des terrasses, loggias, balcons pour chaque appartement.

Un autre élément de qualité d’usage et de mise en scène de ces prolongements extérieurs, réside dans les rideaux blancs qui les protègent ou les intimisent pleinement .

Cette présence de toiles blanches évoquent le passé des blanchisseries de Barbin.