Le projet prend place à proximité du bord de mer, dans le quartier de Kerlédé datant des années 70, et qui rassemble plusieurs morphologies d’habitat contrastées et discontinues : une tour de 11 étages, un immeuble collectif de 7 étages, une barre de 5 étages et une série de maisons jumelées d’un étage.
Notre travail consiste à trouver les bonnes distances, à ménager ceux qui sont déjà là, à prendre en compte les vis à vis, les surplombs, car le terrain se caractérise en outre, par une déclivité du nord au sud, de 2 mètres environ, en prenant en charge au mieux, les usages traditionnels liés à l’habitat.
Le projet urbain se manifeste donc surtout, par son principe en coupe verticale :
Le rez-de-chaussée sur rue est semi-enterré coté jardin. Il comprend l’ensemble des garages couverts.
L’immeuble superpose ensuite un simplex en rez-de-jardin, profitant d’un accès bas sur rue, d’une part , et un duplex au dessus.
Ainsi, sur la rue Daudet, le gabarit des immeubles s’apparente à un étage sur rez-de-chaussée, à l’échelle des maisons existantes faisant face.
Les entrées des T3 simplex, en relation avec le garage privatif, se font depuis la rue Daudet.
Le rythme des entrées constituées de porches creusés dans le soubassement, permettant l’éclairement naturel du garage pour des activités de bricolage, ponctue et anime la rue.

Au dessus, s’installent les duplex traversants plus étroits, distribués par une coursive sur rue
Il s’agit bien de réaliser un “immeuble” et non pas des maisons individuelles superposées.
Ainsi, la répétition de la fenêtre telle une ponctuation, renforce la linéarité mais aussi l’unité volumétrique recherchée.

La construction déjà a recours à la construction bois (murs à ossature).