Le projet met en scène deux échelles urbaines : la grande échelle de l’avenue Suzanne Lenglen, bordant le parc paysager du Grand Marais au sud, et la petite échelle du quartier résidentiel au nord.

Un front bâti non continu fait face au parc. Il est constitué d’une série de 7 immeubles «hauts» et variés, tous différents dans leur volumétrie mais obéissant à une même écriture.

La place Victor Bouet, existante, est principalement bordée de constructions régulières et continues se faisant face . Les constructions sont structurées en îlots ouverts qui organisent l’espace public et privatif, ainsi que les parcours .

Les volumes construits sont simples, «sculptés» par le porte-à-faux manifestant l’entrée, et le renflement des escaliers. L’architecture est essentiellement blanche, en harmonie avec l’ambiance balnéaire et «moderne» de la ville . Les façades sud sur parc, par leurs couleurs vives et la grille en acier galvanisé réunissant garde-corps et brise-soleil évoquent le port industriel de Saint-Nazaire. Cette opération de logements très sociaux s’enrichit de quelques détails soignés tels les porches d’entrée et les portes de l’immeuble sur la place , en chêne massif.