L’installation des volumes bâtis sur la parcelle répond aux intentions suivantes :
- hiérarchie marquée entre rue de la Tour d’Auvergne (hauteur maxi s’adossant à l’immeuble voisin) et rue Landais (volume moins haut et plus linéaire)
- rupture et variation des typologies grâce au volume «atelier» rue Landais, volume plus bas, pour faire entrer le soleil dans la cour
- verticalité de la «tour «du bâtiment Landais qui émerge de la cour derrière la partie existante conservée sur la place François II.
Les locaux de vie (hall , cafétéria) animent la cour pavée , coeur du projet, et cour d’accueil de l’établissement qui s’affirme dans l’expression de l’unité d’ensemble de l’écriture des façades.
Le programme fait de 160 petites entités, associé à une grande sobriété financière expliquent aussi le parti pris d’homogénéité et de répétition systématique d’une fenêtre identique ponctuant la façade.
Mais , il y a aussi une tentation d’identifier chaque “appartement” comme autant de logements particuliers. C’est le rôle que nous donnons au volet.
L’ordonnancement régulier de la fenêtre est donc compensé par la singularité du volet, tour à tour coulissant, battant, pliant, en bois et en tôle rouillée .Ces matériaux renvoient à l’ ambiance portuaire de l’île et font écho à la “brutalité” poétique  de l’école d’architecture voisine.
Le projet prévoyait d'investir la terrasse supérieure du bâtiment existant conservé , lieu majeur surplombant la Place François II, par une ou deux constructions légères, petites "folies" singulières. C'est finalement l'Agence Magnum qui a parachevé le projet en y installant ses bureaux.

​