Cette réalisation s’appuie sur le projet urbain préalablement défini par Jean-Pierre Pranlas-Descours, l’urbaniste du nouveau quartier : les constructions bordent les voies en quadrillage rectiligne, laissant apercevoir et parcourir les jardins en coeur d’îlot.
Ce dispositif est reconduit ici, dans cette première opération bordant deux voies de manière continue .
Le jardin intérieur s'ouvre largement sur la mare existante conservée au sud .

L’affirmation de l’îlot se fait par la volonté de lier ses bordures, plutôt que de laisser lire des immeubles «autonomes» sur chaque coté. Les angles des rues deviennent alors un élément majeur du projet.
Le «retournement» d’une même écriture de façade sur rue est recherché : les percements sont semblables et uniformes, seul le rythme change, formant loggia au sud et à l’ouest.

Le volume de l’édifice se présente comme une forme unique «sculptée» par le contexte : topographie, courbe tendue du boulevard, caractère des voies.

A l’ordonnancement des fenêtres sur rue, s’oppose le dessin des façades sur jardin plus «aléatoire» qui vise à mettre en scène la domesticité du lieu : les balcons s’apparentent à des «étagères» encombrées d’objets : ce sont les avancées de cuisine et les «armoires» pare-vue des balcons et garde-corps.